Autrefois, les châtaigniers sauvages étaient greffés afin de transmettre des variétés choisies pour leurs fruits : plus gros, plus savoureux, ou mieux conservés. Ce geste, issu d’un savoir-faire ancien, visait à améliorer les récoltes tout en préservant la diversité génétique locale.
La boursouflure visible sur le tronc correspond à l’emplacement de la greffe réalisée il y a plusieurs siècles. Cette excroissance, formée au point de jonction entre le greffon et le porte-greffe, est le signe distinctif de cette pratique ancienne, encore visible aujourd’hui.
Préserver ces géants de la nature, c’est protéger un héritage vivant, fondamental pour l’équilibre environnemental et la biodiversité.