
La forêt en Europe
L’Europe offre de nombreuses possibilités pour construire un patrimoine forestier diversifié en termes d’essences, de géographies et donc de climats, ainsi que de marchés forestiers. La surface forestière Européenne est de plus de 180 millions d’hectares, et regroupe des forêts feuillues (France, Allemagne, Hongrie, Roumanie…), des forêts résineuses (Finlande, Suède, Estonie, Lettonie…), des climats océaniques, continentaux, montagnards… Les pays comme l’Allemagne, l’Autriche, la Finlande ou la Suède, ont une industrie de la transformation très développée, d’autres, moins matures, offrent des opportunités intéressantes de progression (non garanti) de valeur de foncier dans un contexte où les prix de vente du bois, eux, sont assez homogènes et internationaux.
Chiffres-clés

L’Europe offre de nombreuses possibilités pour construire un patrimoine forestier diversifié
Le prix des forêts dans une large partie des pays visés a progressé de manière substantielle ces dernières années. Cette progression est de 7 à 9% en Estonie, en Lettonie, en Lituanie et en Roumanie. France Valley considère que cette progression va se poursuivre dans ces régions où la productivité des forêts, valorisée aux prix du bois pratiqués localement, est très supérieure à ce qui est délivré dans les pays plus matures. Il se produit donc un effet de rattrapage. Il n’en demeure pas moins que les autres pays sont aussi intéressants : la France, mais aussi l’Allemagne ou l’Autriche, ont connu des augmentations de valeur des forêts de 2 à 4% par an en moyenne depuis des années.
La Finlande et la Suède, pays incontournables de l’industrie du bois, permettent de consolider le portefeuille avec des valeurs sûres, notamment protégées par le climat de ces régions. Enfin, toutes les régions sont touchées par la hausse structurelle du prix du bois, de plus en plus demandé, en particulier dans le domaine de
la construction.
L’Europe offre donc de nombreuses possibilités pour construire un patrimoine forestier diversifié en termes d’essences, de géographies et donc de climats, ainsi que de marchés forestiers. La surface forestière Européenne est de plus de 180 millions d’hectares, et regroupe des forêts feuillues (France, Allemagne, Hongrie, Roumanie…), des forêts résineuses (Finlande, Suède, Estonie, Lettonie…), des climats océaniques, continentaux, montagnards… Les pays comme l’Allemagne, l’Autriche, la Finlande ou la Suède, ont une industrie de la transformation très développée, d’autres, moins matures, offrent des opportunités intéressantes de progression (non garanti) de valeur de foncier dans un contexte où les prix de vente du bois, eux, sont assez homogènes et internationaux.
Choisir et évaluer une forêt
Essences
Recherche de celles ayant un débouché (merrains, parquets, ameublement, construction, agglomérés, bois énergie…)
Essences implantées ou implantables adaptées aux sols et au climat
Sols
Richesse minérale, acidité, rétention ou filtration des eaux, profondeur des sols superficiels, profondeur prospectable…
Des sols filtrants et acides ne signifient pas l’impossibilité d’y conduire une sylviculture, mais nécessitent les bons choix d’essences
Climats
Historique des températures, longueur des épisodes estivaux
Historique de pluviométrie et répartition mensuelle
Impact local du réchauffement climatique
Exposition de la forêt en fonction des pentes
Volume
Il détermine, avec la nature et la qualité des essences, la valeur du stock de bois sur piedIl détermine, avec la nature et la qualité des essences, la valeur du stock de bois sur pied
Son évaluation est systématique : inventaire à vue, inventaire statistique, parfois par inventaire pied à pied
Qualité
Sa hauteur de grume
Sa rectitude, son absence de gourmands…
La finesse de son grain, l’absence de roulures, de gélivures, de défauts de pied, faible conicité…
Son état sanitaire
Maturité
Gros bois : peut générer des revenus rapidement
Bois moyen : génère des revenus intermédiaires irréguliers, se valorise par l’accroissement naturel
Petits Bois/plantations : forêts sans revenus, dans laquelle des investissements seront parfois nécessaires
Accès
Facilité d’accès à la forêt (pour les gestionnaires et les exploitants)
Présence de sites de transformation
Accès interne (densité du réseau, inclinaisons)
Places de dépôt et de retournement des grumiers
Foncier
Un seul tenant ou morcellement
Traversée par des chemins communaux, routes départementales, des chemins de randonnée
Clôtures, barrières d’accès
Proximité de grandes agglomérations (vente de bois de chauffage / location de chasse)